Les galets au Tilleul sont plus petits qu'au Havre (ce qui rend la baignade bien plus agréable)

Si la bêtise habite à sa manière chacun des personnages du spectacle, il ne s’agit pas pour nous d’en faire le procès, bien au contraire. Ce spectacle en serait plutôt une tendre célébration, car la bêtise n’épargne personne. Et finalement, eux, c’est nous !

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Le Quatrain Haute-Goulaine

Parler et ne rien dire.

Ici, rien d’intéressant ne sera dit, aucune idée revendiquée, aucune prouesse réalisée. Vous voilà prévenus. A contrario il sera question de banalité, de futilité voire de bêtise. Avouons-le : nous avons tous déjà été pris en otage par quelqu’un qui ne cesse de parler et ne mesure pas notre envie de fuir ou qui enchaîne les banalités et autres considérations sans fin sur la pluie et le beau temps. Avouons-le, parfois, ce quelqu’un, c’est nous…

Autant de supplices quotidiens qui cachent dans les plis de leur vacuité une bonne dose de poésie, de sensibilité et de saine absurdité. Cette traversée du vide est portée par quatre interprètes qui improvisent avec leurs mots et racontent avec leur corps ce qui se joue entre les humains au-delà de leurs discours anodins.

Infos et résas

La presse en parle!

Claire Laureau et Nicolas Chaigneau compilent depuis 2019, au fil de leurs spectacles et explorations, une collection de personnages farfelus, aspirés par des situations burlesques. Ce dossier riche, dont le thème rassembleur est celui de la bêtise et de la futilité, est le socle de cette pièce pour quatre interprètes, emportés par une fièvre délirante (…). Les performeurs mettent en avant le quotidien de tout un chacun et ses dérisoires moments de rencontres. Avec pour seuls accessoires dix chaises, ils font ressortir les mille et un détails qui rendent la routine parfois merveilleuse et drôle aussi. Télérama

Une overdose de mots scandés ou chantés qui s’étirent en folles envolées à ne jamais tarir, un charivari de propos sur tout et rien échangés entre les interprètes où le non-sens prend au final sens pour le public estomaqué et éberlué par tant de virtuosité à enfiler et déclamer les futilités. Et de s’interroger en retour sur la banalité et l’incohérence pour nombre de nos dialogues et débats quotidiens… [...] Une danse des mots, une ronde ubuesque où le vertige du verbe nous projette dans un absurde langagier des plus jouissifs ! Chantiers de Culture